Un pied dans les tavernes balkaniques, l'autre dans les clubs de blues enfumés de Londres ou de Chicago: l'univers musical de Primasch & The Tzigan Dreams' Collector sent la Guinness et la vodka, les oeufs au bacon et la baklava. L'archet virtuose de Primasch tire un trait d'union imprévu et rageur entre notes bleues et harmonies gypsy tandis que les membres du Tzigan Dreams' Collector entretiennent une rythmique plus

furieuse que la locomotive du Transsibérien Express lâchée à toute vapeur dans les plaines de l'Oural.

Primasch & The Tzigan Dreams' Collector, c'est le folklore juif et gitan revisités, mâtinés de blues-rock enfiévré, avec un gros zeste de metal et une bonne giclée d’indus: un cocktail (d)étonnant, servi frappé par un violon électrocuté, un accordéon sous stéroïdes, une guitare anabolisée, une basse aux amphétamines et une batterie survitaminée.